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TerritoireUn paysage urbain historique partagé

Dans le cadre du projet européen HUB-IN, une aire urbaine historique a été définie pour l’étude du territoire. Au-delà du pittoresque des centres-bourgs, il s’agit, grâce au projet HUB-IN, de reconnaitre la dimension historique de l’ensemble du territoire, des centres urbains et des périphéries.

Le territoire intercommunal de GrandAngoulême est fortement marqué par l’aventure industrielle et particulièrement depuis la seconde moitié du XIXème siècle. Celle-ci a eu lieu grâce à des caractéristiques naturelles exceptionnelles : une série de petites vallées calcaires avec des cours d’eau régulier propices à l’installation de moulins.

Partout où l’on marche dans GrandAngoulême, le paysage urbain nous raconte cette grande histoire et ses déclinaisons : moulins, voies ferrées, cités ouvrières, maisons bourgeoises, fabriques, entrepôts, espaces logistiques, grands ensembles… Cette mémoire est encore en grande partie mal connue et sa meilleure (re)connaissance est un enjeu pour mettre en œuvre la régénération urbaine dont les habitantes et les habitants ont besoin.

En s’appuyant sur la notion de paysage historique de l’UNESCO (extrait ci-dessous), HUB-IN est donc pour GrandAngoulême une opportunité de développer une approche du patrimoine qui va au-delà des périmètres traditionnellement reconnus.

« Le paysage urbain historique s’entend du territoire urbain conçu comme la résultante d’une stratification historique de valeurs et d’attributs culturels et naturels, dépassant les notions de « centre historique » ou d’« ensemble historique » pour inclure le contexte urbain plus large ainsi que son environnement géographique.

Ce contexte plus large comprend notamment la topographie, la géomorphologie, l’hydrologie et les caractéristiques naturelles du site ; son environnement bâti, tant historique que contemporain ; ses infrastructures de surface et souterraines ; ses espaces verts et ses jardins ; ses plans d’occupation des sols et son organisation de l’espace ; les perceptions et les relations visuelles ; et tous les autres éléments constitutifs de la structure urbaine. Il englobe également les pratiques et valeurs sociales et culturelles, les processus économiques et les dimensions immatérielles du patrimoine en tant que vecteur de diversité et d’identité. »

UNESCO, Actes de la Conférence générale
Paris, 25 octobre – 10 novembre 2011