Quelques notes de voyages…
Friche Rochine
Confluence Lunesse/Touvre
Ru busé
Ru débusé
Le Champs de manœuvre
Après avoir traversé un lotissement de logements sociaux flambants neufs, nous voici au cœur du quartier du Champs de manœuvre, que nous avions déjà traversé lors de la Caravane n°3. Cette fois-ci, c’est la notion de bassin versant qui nous intéresse. Toute l’eau qui coule dans le quartier (et les voisins) finira par couler dans le ru de Lunesse. L’eau des caniveaux terminera inéluctablement sa course au fond de ce petit vallon pollué, cette petite jungle où les scolopendres poussent en grappe sur des gravats et autre déchets anciens.
Changement de bassin
En prenant la direction du quartier Victor Hugo, on va sans s’en rendre compte changer de sous-bassin versant. On quitte celui du Lunesse pour celui de la Vimière, ce cours d’eau issu de nombreuses sources et qui coule au pied des HLM de la Grand Font. On fait un petit aller-retour le long du boulevard Denfert-Rochereau, pour voir notamment la Maison des Sources, une villa XIXeme cossue mais discrète. Au pied des jeux pour enfants voisins, un terrain communal est jonché de déchets et encombrant issus d’un chantier voisin. De l’autre côté de la barrière, c’est la GrandFont. Une échelle installée ici fait la preuve que la liaison est déjà pratiquée. On échange sur l’intérêt qu’il y aurait à ouvrir un passage ici, avec un escalier en bois qui serpenterait entre les arbres. « Entre deux terrains publics, ça devrait être possible! »
Madec à la Grand Font
Après avoir dévalé la pente vers le fond de la Grand Font au son des sources qui se font entendre sous les plaques d’égout, on s’approche du chantier de la future école de la Grand Font. L’ancienne a été démolie et la nouvelle pour l’instant n’est visible que sur les panneaux d’information. Le nom de l’architecte, Philippe Madec, chantre de la frugalité heureuse, n’y apparait pas. C’est pourtant lui qui signera la future école en bois. Il faudrait creuser sur les raisons ayant poussé à la démolition puisque Madec s’est souvent exprimé sur la nécessité de rénover plutôt que démolir.
Avant d’arriver au bout de notre étape placée sous le signe de l’eau, nous saluons une dernière fois le ruisseau de la Vimière qui a semble-t-il débordé dans le tunnel piéton de la gare et en a occasionné la fermeture.