Vendredi 6 décembre 2022
• Départ [09h30] : Le Bêta – 70 rue Leclerc Chauvin à Angoulême
• Arrivée [18h00] : Place du village de Linars
• Longueur : 12 km
• Participant·es : 10 personnes
• Intervenants :
– Elske Haller [directrice de l’Ecole d’Art de GrandAngoulême] pour la visite de l’Ecole d’Art.
– Marc Tournier [radio ZaiZai] pour la visite des locaux du centre social des Alliers
Quelques notes de voyages…
La Piscine de Montauzier
La piscine Montauzier, comme celle de Bourgines a fermé en 2002 suite à l’ouverture du centre aquatique Nautilis à Saint-Yrieix. On s’est approchés pour regarder à travers les vitres passées au blanc de Meudon. On distinguait les bassins, certains ont vu des bouées. Un vrai décors de film!
Juste à côté c’est l’aire d’accueil des camping-car. On les a vus, alignés le long de la petite rue, face à un terrain en herbe.
Les vergers du parc Castaigne
Dans le parc Castaigne, la municipalité a visiblement fait planter des pommiers. Le parc était désert sous la pluie mais ce moment nous fait réfléchir ensemble aux manières dont la ville pourrait répondre aux enjeux nourriciers en cas d’effondrement demain.
La cité des Castors
Les Castors étaient des groupes d’ouvriers généralement catholiques. Ils s’étaient regroupés après la seconde guerre mondiale pour construire de façon coopérative des maisons individuelles. Ce serait en référence aux Castors, grand bricoleurs généralement non professionnels, que la célèbre chaîne de magasins de bricolage se serait appelée « Castorama ». A notre passage, une petite-fille de Castor sortait de sa maison et nous a raconté la construction du quartier. « Tout le monde participait. Même nous les enfants, on moulait des parpaings en ciment ». Ces maisons ont l’air indestructibles.
L’ancien camp des Molines
Nous avons ensuite traversé l’ancien camps des Molines juste avant Basseau. Ici dans les années 1940, un prêtre avait lancé un projet d’aide pour les jeunes adultes en difficulté. C’est ce qui a donné plus tard l’Association Père le Bideau toujours présente dans un des baraquements. Puis, pendant des années, le site a été un camp pour les tziganes. On confond parfois ce camps avec celui des Alliers qui n’était pas loin non plus. Aujourd’hui, les bâtiments sont délabrés, envahis par la végétation et l’on distingue des peintures sur des murs encore debout.
Le quartier de Basseau
Nous sommes arrivés dans quartier de Basseau par le pont au-dessus de la nationale 10. Le quartier a semble-t-il été rénové il y a peu de temps. Après le pont on est arrivés devant la Maison des Habitants et la médiathèque. Ce quartier était au départ un camp pour les travailleurs de la poudrerie, notamment des Indochinois. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a servi de Fronstalag, une prison pour les soldats français (et notamment des soldats venant des colonies). A la fin de la guerre les baraquements ont été utilisés par des familles rurales ou ayant perdu leur logement dans les bombardements.
On a essayé de s’y retrouver entre les différents camps de travailleurs, prisonniers, tziganes…
L’école d’art de Basseau
Elske Haller est la directrice de l’Ecole l’art de GrandAngoulême, installée ici depuis une dizaine d’années. On a pu faire une visite complète, à travers les différents ateliers et autres salles où sont entreposées sculptures, peintures, gravures. Pendant le pique-nique, notre hôte nous a raconté les initiatives mises en œuvre pour travailler avec les riverains de l’école, et notamment les enfants du quartier. « Ca se construit dans le temps et on y arrive! »
La cité des Poètes
Après Basseau, nous avons fait un petit détour par la cité des Poètes, un petit quartier HLM avec des immeubles plot de forme plus ou moins pyramidales construit sur un terrain qui surplombe la vallée de la Charente. Chaque immeuble porte un nom de poète. L’accès aux logements supérieurs se fait par un escalier extérieur et on est donc montés pour admirer le paysage. En contrebas, on voyait des fumées s’élever depuis la papèterie Saint-Michel.